
« Bonne question, je n'ai pas assez de temps pour aller voir de la famille en Angleterre et puis on ne fait pas Thanksgiving au Royaume Uni alors... »
Ses mots s'étaient suivis d'un long blanc, comme s'il attendait quelque chose, c'était bizarre et ça me mettait mal à l'aise : « Bon, je sens que je vais le regretter, mais tu veux venir avec moi ? »
Sur le moment il n'a pas dit un mot et m'a simplement regardée.
« Oui, enfin, je vais à New York pour le weekend. Je te propose, mais t'es pas obligé hein,enfin... Voilà c'était juste pour être gentille... Non, enfin, je veux pas dire que je te propose ça uniquement pour être gentille, enfin... Je... »
« Ouais, c'est cool. » répondit-il avec un petit rire.
'C'est cool', je viens de me ridiculiser et lui il se fout de moi en me répondant 'c'est cool' c'est dans ce genre de moment que j'ai envie de le frapper.
On est rentrés tranquillement, je l'ai posé à sa résidence avant de monter dans la chambre de Dustin.
« Heeeey ! Je suis rentrée ! » dis-je en entrant et en m'étalant sur son lit.
« C'est bon, t'as fini de t'occuper de l'autre plaie ? » demanda-t-il alors qu'il était dans la salle de bain.
« En quelque sorte... »
« C'est quoi cette phrase pleine de sous-entendu ? » m'interrogea-t-il en passant sa tête pas l'ouverture de la porte.
« Oh. Rien... »
Je savais que Dustin ne pouvait pas se voir Zayn, et encore pire depuis qu'il faisait péter les cours pour aller voyager dans des pays différents et faire son métier sans se faire virer de Stanford juste parce que c'est une célébrité. Alors si je lui disais que je lui avais proposé de passer un weekend chez moi, il n'allait pas approuver du tout.
J'étais allongée sur le lit de Dustin en regardant le plafond en attendant qu'il sorte de la salle de bain.
« Bon, t'as mangé au moins ? » dit-il en sortant de la salle de bain vêtu d'une simple serviette autour de la taille avec des cheveux encore mouillé.
« Non, et je crèèèève la dalle ! »
« Ah ouais, t'as faim ? Tu sais, je peux faire quelque chose pour arranger ça... » dit-il en posant un genou après l'autre sur l'extrémité du lit.
Il m'a attrapée par le derrière des cuisses et m'a tirée vers lui.
Alors que je me suis appuyée sur mes coudes pour le regarder dans les yeux, je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler.
Ca avait été ça tout le temps depuis qu'on passait plus de temps ensemble. On s'amusait à se chauffer, à flirter, mais ça n'allait pas plus loin et ça nous amusait. C'était marrant et puis après tout, ce n'était pas comme si je jouais à ça avec tous les mecs (*tousse*Jessica*tousse*). Ce qu'il y avait de bien, c'est qu'on savait mutuellement que ça n'irait pas plus loin. Je ne dis pas qu'avant ça m'aurait gêné, parce que franchement Dustin, même si c'est le stéréotype du beau goss américain, bah, il est putain de beau quoi, et puis il a quand même une personnalité quoi...
« Tu sais très bien de quoi je veux parler sale pervers ! Tu me fais un sandwich ? » demandai-je avec des yeux de cocker.
« C'est pas censé être l'inverse ? Je veux dire, t'es une fille. » dit-il en sachant très bien que ça allait m'énerver.
« Alors toi et tes idées de macho, va te faire foutre ! » lui lançai-je en me levant en direction de sa porte.
Il m'a attrapée par le poignet pour me retirer vers lui, mais l'élan que j'avais pris a eu un effet inverse et lorsque je me suis cognée contre lui, je suis tombée par-dessus lui sur le lit et c'est là qu'on s'est regardés droit dans les yeux. Mais c'est aussi là que quelqu'un est entré dans la chambre.
« Putain. »
Puis il a fait demi-tour en claquant la porte.
« Fait chier. » jurai-je en me relevant et le suivant.
Il était descendu à la cuisine, il commençait à prendre des trucs dans le frigo en faisant mine qu'il ne m'avait pas vu.
« Tu fous quoi là ? » demandai-je finalement.
« Ca se voit pas ? Je me fais à manger ! » répliqua-t-il énervé.
« C'était quoi ça ? Hein !? C'était quoi cette super intervention ? »
« Quelle super intervention ? Le fait que je veuille juste te ramener ton téléphone et que je trouve à grimper sur un mec ? Oh, c'est moi qui ait fait une intervention déplacée ? Excuse moi, mais ce n'est pas moi qui ait à peine » ... « Attendu une demi-heure pour commencer à s'envoyer en l'air ! » dit-il en regardant sa montre.
« Pardon !? M'envoyer en l'air ? Nan, mais attends, c'est qui la dernière fois que j'ai surpris avec mademoiselle Jessica Walsh ? Et puis en fait, en quoi ça te concerne, hein !? Pourquoi tu me le reproches ? T'as aucune raisons, aucuns arguments, t'es insupportable ! »
« Moi aucune raison ? Attends, t'es notre assistante et le fait que tu t'envoies en l'air avec tout ce qui bouge est censé ne pas me déranger ? Alors là c'est toi qui tourne pas rond ! »
« On sait très bien toi et moi que ça n'a absolument aucun rapport avec ma fonction d'assistante ! Je ne verrai pas pourquoi toi t'aurai le droit et pas moi, hein !? Tu m'expliques ? » dis-je en sachant très bien que je n'avais aucune envie de me taper tout le monde, mais rien que le principe m'énervait. Nan, mais sérieux ? Arrrgh. Il m'énerve !
« T'es répugnante Jenny, bye ! » déclara-t-il avant de prendre sa veste accrochée au porte manteau à côté de la porte d'entrée avant de sortir.
Je n'avais même pas réalisé qu'on s'était déplacés jusque-là pendant notre engueulade, je n'avais pas non plus réalisé qu'on s'était mis à crier progressivement et que la plupart des mecs de la résidence étaient sortis de leur chambre pour nous écouter. Ca s'est passé tellement rapidement que je n'ai pas eu le temps à un seul moment de réaliser qu'on venait littéralement de s'engueuler devant une résidence entière.
Je suis sortie immédiatement, j'étais énervée, vraiment énervée. Je n'en revenais pas, comment ce mec pouvait me reprocher quelque chose comme ça alors qu'on ne peut pas se voir, et encore pire qu'il a fait plus, ooooh, bien plus que moi.
Je suis allée à la résidence Zeta à pieds et je suis allée me changer (Tenue Polyvore) et je suis allée dans la salle de sport du campus.
Je n'y suis jamais allée, apparemment elle est bien, même super bien équipée. Ce serait parfait qu'il y ait des sacs de frappe.
Une fois à l'intérieur. Parfait. Il y en avait, je me suis inscrite et j'y suis allée. Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec des gants de boxes.
J'ai mis mes écouteurs, une playlist plutôt énergisante (Our Last Night, Good Charlotte, Fall Out Boys,...) et je me suis mise à frapper. J'étais à bout de souffle, mais j'en avais besoin, je frappais encore et encore.
C'est ce que je faisais avant, mon père, il essayait de trouver un moyen à mon frère et moi pour contrôler notre colère. Vous savez ce que c'est quand on est ados. Il suffit d'une étincelle pour que tout parte en vrille et que ça aille vraiment, vraiment loin. Et puis j'avais quelque problème avec ça, même plusieurs, dès que c'était à notre père de nous garder, je partais, je faisais des fugues, étrangement à l'époque, je pensais être invincible, puis au bout de 2 jours je revenais à la maison parce que forcément à 15 ans quand on n'a pas de sous, on ne va pas bien loin. Alors je revenais, et j'avais double dose d'entraînement, et puis au bout d'un moment, j'ai trouvé mon moyen à moi, c'était la boxe sans gants, mon père ne voulait pas que je pratique sans gants, mais que voulez-vous ? Quand on n'a pas de gants on souffre plus, mais on apprend plus, on sait où il faut frapper, on sait à quels endroits il faut frapper pour faire mal et mettre K.O.
C'est un peu comme faire face à son ennemi dans la vraie vie. Il faut apprendre à le connaître, connaître ses points faibles pour enfin trouver sa vraie faiblesse et l'utiliser contre lui.
Je ne savais pas depuis combien de temps je faisais ça, mais autant dire que ça faisait déjà un moment quand quelqu'un est arrivé et m'a immobilisé le sac de frappe.
« On se défoule à ce que je vois ? »
« J'aimerai bien être seule. » répondis-je ayant juste envie de me débarrasser de lui.
« Là dernière fois que j'ai laissé une fille seule dans cette salle de sport, le lendemain matin, on a retrouvé les murs recouverts d'insultes. Je te laisse deviner pourquoi. Mais ceci étant dit, non, je ne te laisserai pas toute seule, surtout que je travaille en ce moment même alors... »
« C'est classe, très classe de te venter de tes plans cul... Ah, oui !? Tu travailles ici ? En tant qu'entraîneur ? Parce que si t'es entraîneur, tu es très bien placé pour savoir que je pratique très bien ce que je fais alors laisse moi. »
« Oui, très bien pratiqué, mis à part le fait que t'es en train de foutre du sang sur le sac. Enfile des gants si tu veux frapper. Mais sachant que ça fait un moment que tu fais ça, tu vas te faire un sauna, ou sinon douche et dehors. »
Et oui, le pur débile qui pensait qu'il pouvait me donner des ordres était bel et bien Jared, le petit ami d'Hayley, mais aussi le leader de la maison Alpha. Même s'il est adorable avec Hayley, j'ai quelques petits problèmes avec les mecs qui pensent qu'ils sont au-dessus de tout.
« Ecoute, je me débrouillais très bien sans toi, alors maintenant, laisse moi. »
« Très bien. » Je levai les sourcils à ses mots, il abandonnait si rapidement ? Non. C'est Jared, il allait demander quelque chose en retour, forcément.
« Qu'est-ce que tu veux en contrepartie ? »
« Bon. Tu sais que je suis le leader de la maison Alpha, et tu sais, je t'ai vu traîner beaucoup de fois avec deux de mes gars, alors je voulais savoir ce qui se passait avec chacun d'eux. »
« C'est pas tes affaires ! Bon, aller. Dégage de mon chemin. » dis-je en passant à côté de lui pour aller dans les vestiaires. Mais il m'a attrapée par le bras avant de dire « Tu sais, si tu te mets en couple avec un de mes mecs. Je le saurais. » tout en me souriant, mais plutôt un sourire dominant. Vous savez, ce genre de sourire que l'on a lorsqu'on sait des choses que les autres ne savent pas.
Je suis allée dans les vestiaires sans avoir répondu, et je suis allée dans le sauna. J'avais envie d'avoir de l'air et de me sentir fraîche de nouveau, alors la seule et unique solution était de faire un sauna bien transpirant et de prendre une douche.
Après mon sauna et ma douche, je me suis rhabillée avec les fringues que j'avais prises (Tenue Polyvore) et je suis rentrée.
Une fois à la résidence, je crevais la dalle. Je me suis fait un sandwich, genre le meilleur sandwich que je suis capable de faire !
-Pain de mie
-Sauce salsa (Dorritos)
-Philadelphia ou St Moret
-Salade
-Jambon.
Bref, je viens de donner la recette secrète du meilleur sandwich au monde.
Une fois que j'ai fini de manger, je suis allée me coucher.
Dimanche, j'ai passé ma journée avec Hayley, on s'est fait un marathon Jude Law, bon ok, on n'a pas regardé tous les films, mais presque.
On a eu cours de lundi jusqu'à mercredi, puis mercredi soir, ce soir, j'étais en train de faire mes valises, je rangeais quelques trucs dans un sac en sachant très bien que la plupart des fringues que j'avais allaient m'être inutiles. Je pensais à quel point ça allait être bien de pouvoir retourner à New York. Tout le monde a une anecdote négative sur NY, genre que c'est étouffant, qu'il y a trop de monde... Mais une fois qu'on y habite, c'est juste parfait.
Puis quand j'ai commencé à mettre mes chaussures dans ma valise, quelqu'un est entré dans la chambre.
« Alors, mon invitation tient toujours ? »
J'ai sursauté en entendant sa voix, la voix de Zayn. Je ne m'attendais pas vraiment à le voir en sachant qu'il ne m'avait pas adressé la parole depuis notre engueulade.
« Je ne vois franchement pas pourquoi j'aurai envie que tu viennes avec moi... Si c'est pour que tu me parles comme de la merde pendant un week-end où je suis censée me relaxée... »
« Et si je te promets que je ne te parlerai pas mal ? » Je rêve ou il essaye réellement de venir ? Genre, il se donne la peine de me faire une promesse quoi.
« Je ne pense pas que ce soit une bonne idée franchement. » Je n'avais pas envie de lui parler mal, il était calme et ne faisait aucun trucs qui m'énervaient et puis, je ne supporte pas qu'on me gueule dessus sans aucune raisons, alors pourquoi je me ferai ?
« Je te le promets Jenny, s'il te plaît. Je ne veux pas passer le weekend tout seul, tout le monde s'en va chez sa famille... Et puis, New York ça me manque un peu... Enfin, j'aimerai vraiment venir. »
« T'as réservé ton billet d'avion au moins ? Parce que là ce sera complet... »
« Pas besoin, j'ai appelé pour un jet, tu viens ? » Je l'ai regardé interrogativement. Alors le mec, il savait même pas s'il pouvait venir, il savait même pas si j'avais envie de voyager et il réserve quand même un jet et il a déjà fait sa valise quoi... Logique.
Il a fermé ma valise l'a pris et allait la mettre dans le coffre de sa voiture.
« Euh, je comptais prendre ma douche et me changer d'abord. »
« Très bien, l'avion décolle quand on veut alors... Vas-y. Je vais attendre dans le salon. »
« Non pas que ça me gênerait hein, mais si tu descends et que tu croises Jessica, t'as plus d'yeux. »
« Ouais, ok, je vais attendre ici alors... »
Je suis allée dans la salle de bain, j'ai pris une douche, lavée les cheveux, séchés, j'ai fait une tresse sur le côté, je me suis habillée (Tenue Polyvore). En sortant Zayn était allongé sur mon lit déjà presque en train de dormir.
« Bon, je vais chercher quelques trucs à manger et on y va. » délcarai-je en le faisant sursauter
Je suis descendu, j'ai pris des Malteser, des bonbons, puis je me suis fait un café. J'ai rejoint Zayn dans la voiture et on est allés à l'aéroport de San Francisco, on avait une demi-heure de route, ce n'était pas bien loin, mais la route a paru longue, pas un seul mot, rien. C'était pas bien grave, mais bon...
Une fois arrivés à l'aéroport, ça a été rapide, on est passés par la sécurité et on a embarqué. A l'intérieur c'était cool, les siège étaient en cuir et on pouvait les changer de position pour en faire des sièges allongés. On s'est installés, et on a décollé, plus rapide pour prendre un avion, tu crèves.
Personnellement, je me suis endormie très rapidement. Le vol durait 5h30 alors je savais que j'avais du temps à tuer alors voilà, j'ai dormi.
Lorsque je me suis réveillée, j'ai regardé ma montre : 22h15, ça faisait déjà 2h et quart qu'on avait décollé.
Je me suis redressée, j'ai regardé autour de moi, Zayn dormait. Je suis allée aux toilettes et en sortant, je n'ai pas pu m'empêcher de voir que Zayn avait son journal sur les genoux. Oui, le journal sur lequel j'étais tombée par hasard dans le bus, le journal dans lequel il parlait de moi.
C'était tellement tentant, je ne... Je ne pouvais pas résister, comment je pouvais résister à le lire, je veux dire, c'est comme lire un article de presse à propos de soi-même, à partir du moment où tu sais qu'il a été publié, tu veux le lire.
Je l'ai pris délicatement de sur ses jambes et je suis allée m'assoir dans mon fauteuil et j'ai repris ma lecture où j'en étais la dernière fois.
30/12/2013 – Demain c'est le jour de l'an... Les gars me proposent d'aller à des soirées, mais j'en ai aucune envie. J'ai pas envie de sortir, j'ai envie de rien faire, juste de rester chez moi à me torturer en pensant à elle. Pourquoi elle ne m'a jamais rien dit ? Pourquoi elle a caché tout ça ? Pourquoi est-ce qu'elle a fait ça ? Je ne comprends rien et mes questions restent sans réponses, elle ne répond à aucuns de mes appels et à aucuns de mes messages. Elle s'est littéralement envolée.
Parfois je me dis que je n'aurais pas dû réagir comme ça, peut-être que si j'avais dit ce que je ressentais elle m'aurait tout dit, peut-être que si elle avait su ce que je ressentais pour elle, elle m'aurait tout dit, absolument tout. J'aurai dû tout faire pour l'empêcher de s'enfuir, de partir loin de moi. Putain, je l'aime quoi. Elle me manque tellement. J'ai perdu 4 kilos en 5 jours, ma mère s'inquiète, mais je ne sais pas quoi lui dire... Je n'ai aucune idée de comment je vais m'en sortir.
30/01/2014 – Quelle salope. Et quand je pense que j'allais pouvoir vivre sans elle. Comment j'ai pu croire que ma vie n'avait aucun sens sans cette grosse pute. Cette fille est une vraie garce, je ne veux plus entendre parler de cette meuf. Comment est-ce qu'elle a pu vivre à mes côtés tout ce temps sans me dire quoi que ce soit ? Hein ? Putain, mais quelle salope. Je crois que si j'entendant le nom de Jenny Wyatt, ou peu importe comment elle s'appelle réellement, je pète un câble. Nan, mais elle ne pensait réellement pas tout ce qu'elle m'a dit ou bien elle est complètement dingue ?
Je ne pouvais pas en lire plus. Je ne voulais pas lire toutes ces choses qu'il ait pu dire sur moi. Je ne voulais pas, je ne voulais tout simplement pas avoir à endurer ça.
Je me suis relevée et j'ai reposé le journal sur les jambes de Zayn, mais malencontreusement, lorsque j'ai posé le livre, il y a eu une légère turbulence qui m'a fait perdre mon équilibre et qui m'a fait tomber sur Zayn, enfin, surtout me pencher sur lui et pour pas tomber, j'ai pris appui sur lui, sauf que la chose qui se trouvait sous ma main était son journal.
« Qu'est-ce que tu fous là ? » me demanda-t-il en se réveillant déjà énervé.
« Rien ! Strictement rien, je suis tombée c'est tout ! J-J'allais aux toilettes et j'ai perdu l'équilibre à cause d'une turbulence. »
« Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Nan, mais t'as les mains sur le seul truc qui m'appartient et t'as cru que j'allais croire ce que tu me dis ? Je te connais, et je pensais que t'avais changé, mais non, t'es toujours une aussi grosse fouine irrespectueuse qui fouille dans la vie privée des autres. T'en as pas marre de tout ce que tu fais ? Putain, mais t'es pas croyable ! »
« Pardon ? Irrespectueuse ? Tu te crois respectueux toi ? Tu penses réellement être un modèle qui inspire le respect ? Mais t'es qu'on gros loser qui arrête pas de faire du mal aux gens pour combler le vide. Et le respect est loin de faire partie de tes plus grandes qualités, crois-moi. » dis-je en haussant légèrement le ton avant de retourner à mon siège et mettre mes écouteurs au volume maximum et de me remettre sous ma couette. Quel con, qu'est-ce qu'il pouvait m'énerver. Raah. Et dire que je vais devoir passer le weekend avec ça.
Sur le reste du vol, je me suis endormie, et bien profondément, j'étais tellement fatiguée des cours que cette sieste m'avait fait beaucoup de bien. Lorsqu'on est arrivés, d'ailleurs on est arrivés bien plus vite que prévu par le fait que c'était un jet et pas un gros avion de ligne, on a pris un taxi jusqu'à mon appart. En fait j'habite dans le Four Season, ouais, un des hôtels les plus cher de tout New York, et pour dire, j'habite à deux pas de Central Park, je suis dans l'Upper East Side, et j'ai eu un métier qui faisait plus pression qu'autre chose. Au final, après une de mes missions qui a été un succès incroyable, ils m'ont demandé ce que je voulais comme 'prime' ils m'ont dit de prendre gros, j'ai pris gros. J'ai demandé à avoir les deux derniers étages du Four Season pour moi seule et pouvoir tout redessiner moi-même. Un caprice ? Oui. Je me faisais pas mal insulter à l'époque pour ce que je faisais alors je le vivais mal, du coup, j'ai voulu leur foutre les boules. Mais en partant du fait qu'ils n'allaient pas avoir beaucoup de chances de trouver une autre gamine de 17 ans avec un entraînement de sergent militaire et qui sait ce qu'elle veut et puis au passage leur meilleur agent depuis une vingtaine d'année alors que j'étais là depuis 2 mois, et bien, ils ont accepté, même si ça n'a pas duré bien longtemps, quelques appels et c'était réglé. C'est fou comme on ne s'imagine pas à tout ce que l'armée américaine a accès, et pourtant. Donc voilà, mon appart est à moi, à mon image et je crois que je ne m'en lasserai jamais, on pourrait faire venir une centaine de personnes à l'intérieur.
Une fois entrés à l'intérieur du Four Season, j'ai été accueillie comme à mon habitude par Stan. Stan c'est un concierge qui s'occupe des habitants "privilégiés" comme moi, c'est-à-dire ceux qui ont droits à des petits service, comme moi et mon café le matin.
« Bien heureux de vous revoir mademoiselle Wyatt. J'espère que vous avez bien voyagé, votre appartement a été nettoyé avant votre arrivée. » dit-il en prenant mes bagages et ceux de Zayn avant de les mettre sur un de ces chariots qu'on voit tout le temps dans les films. « Votre café à 9h45 demain matin mademoiselle ? Comme à votre habitude ? »
« Stan, il va falloir te dire combien de fois que tu peux me tutoyer ? Et oui ! Mon dieu qu'est-ce que vos services m'ont manqué ! »
« J'ai trop de respect pour vous. Suivez-moi monsieur. » dit-il à Zayn qui observait de partout autour de lui.
Il nous a accompagné jusqu'à mon étage, le 50ème, ouais, ça fait haut, mais bon.
« Je vous souhaite un bon séjour et un bon retour dans votre résidence mademoiselle. » dit Stan avant de s'en aller après avoir posé nos bagages.
Après lui avoir dit merci et au revoir, j'ai regardé ma montre, il était 2h du mat et j'avais envie d'aller sortir, de sortir et de boire.
« Va t'installer dans la chambre qui te fait plaisir, sauf celle dans l'angle à l'étage, celle-ci c'est la mienne. »
Il m'a lancé un regard noir avant de monter à l'étage. Punaise, je ne vais pas survivre si je ne bois pas.
Je me suis dirigée vers le bar, me suis servie une double tequila et ai essayé de la boire le plus vite possible, puis je suis montée à l'étage. Je me suis habillée et maquillée, puis je suis sortie sans même faire attention si Zayn était encore là ou pas.
J'ai pris un taxi jusqu'au 1 Oak, cette boîte est plutôt cool, c'est assez souvent que j'ai fait des rencontres là-bas pour le travail, ce que je veux dire par là c'est que c'est plutôt fréquenté par des people.
Une fois arrivée là-bas, quand je suis entrée, je suis allée me chercher un cocktail, même deux, puis je me suis fais une tequila frappée avec un total inconnu.
Je suis allée sur le dancefloor, puis c'est là que j'ai commencé à tout sentir, l'alcool dans mes veine, les tourbillons dans ma tête, mon rire étourdi, et ma joie multipliée par 10, je me sentais bien, alors je dansais, je dansais comme si c'était la dernière fois de ma vie que je venais en boîte, à me frotter contre toute sorte de mec, à bouger mes hanches comme si ma vie en dépendait, je me sentais vivante, je me sentais revivre. Au bout d'un long, très long moment, je suis retournée au bar pour me prendre un verre de mojito. Une fois mon verre en main, je me suis retournée et suis tombée en face à face avec Zayn. Tu parles d'une surprise. Je lui ai jeté un regard méprisant avant d'aller m'assoir un peu plus loin.
« Salut beauté, alors qu'est-ce que tu fais seule la veille de Thanksgiving dans un club ? » me demanda un mec plutôt beau goss, baraqué, avec un vrai beau sourire. Mais comment il pouvait penser une seule seconde que j'allais vouloir d'un mec qui ne venait en boîte que pour pécho ?
« Et toi, qu'est-ce que tu fais dans un club la veille de Thanksgiving à sortir la même phrase à chaque fille qui se tiennent à se bar ? »
« Haha, joueuse à ce que je vois... »
« Ca n'a rien à voir avec jouer mec, j'ai beau être bourrée, mais toi t'es con en pensant que tu peux me ramener dans ton lit. Moi demain je serai sobre et toi, tu seras toujours con. Sur ce au revoir. » Bon ok, je venais violemment de modifier une citation de Churchill, mais ce n'est pas grave, je ne supporte pas les dragueur à deux balles. Je me suis levée et j'allais partir, mais il m'a attrapée par le poignet pour me ramener vers lui.
« Non, toi, j'en ai pas fini avec toi. » dit-il en me serrant d'autant plus fort le poignet.
Je l'ai frappé dans la cage thoracique ce qui lui a causé de se plier en deux et donc de me lâcher. Je l'ai laissé en plan et me suis barrée. De toute façon, je n'avais qu'une envie c'était de rentrer, pendre une douche et dormir.
Une fois à la maison, un douche prise, je me suis couchée, je n'en pouvais plus, j'étais crevée à un point inimaginable.
J'ai entendu quelqu'un toquer à la porte. Violemment. Ca frappait et fort. Me sortant de mon sommeil, je me suis levée pour descendre et voir qui c'était pour venir me déranger à 4h du mat.
J'avais vraiment la tête dans le cul. Je me suis frotté le visage avant d'ouvrir.
J'ai ouvert la porte et...
Jennyswriting, Posté le mercredi 18 décembre 2013 12:46
miangemidemon249 a écrit : "
"Merci beaucoup! Je suis en train d'écrire la suite :)